Python - Chapitre 14

 

Le gong passa une nuit chez le shou, et le lendemain matin, ils partirent ensemble pour le travail.

Sur le trajet, le shou resta silencieux et morose. Chaque fois qu’il repensait à la veille, les yeux rouges, blotti contre le gong et acceptant docilement tout ce qu’il disait, il en rougissait de honte.

Le gong, qui conduisait avec une humeur joyeuse, se tourna vers le shou et dit : « À partir d’aujourd’hui, reste vivre chez moi. J’ai peur que si tu rentres seul, tu retombes sur lui et que ce ne soit pas sûr. »

Le shou grogna : « Moi, avoir peur de lui ? Je sais me battre, contrairement à toi. »

Le gong enchaîna rapidement : « Mais s’il vient me chercher pour se venger, que ferai-je ? Je ne pourrai pas me défendre tout seul. »

Le shou trouva cela logique et accepta à contrecœur : « Bon, alors je resterai quelques jours avec toi. » Il en profita pour ajouter une menace : « Et si jamais tu oses me tromper, tu finiras comme lui ! »

Le gong éclata de rire, ravi : « Donc, cela signifie que tu acceptes d’être avec moi ? »

Le shou n’hésita plus et hocha la tête, les lèvres serrées.

Puisqu’ils s’étaient compris, continuer à reculer aurait été purement de l’affectation.

Le shou regarda par la vitre les files interminables de voitures dans les embouteillages du matin, le cœur apaisé.

Il avait toujours peur des conflits et des frictions inévitables dans une relation amoureuse, et il craignait aussi de mal juger les gens et de répéter les mêmes erreurs.

Mais ce qu’il redoutait encore plus, c’était de perdre, à cause d’une hésitation passagère, la personne qui était à ses côtés en ce moment.

Le gong, comme s’il avait perçu ses pensées, le regarda en attendant que la circulation avance. Il lâcha le volant de sa main droite et prit celle du shou.

Le shou serra fermement sa main en retour.

 

Ce jour-là, ils arrivèrent en retard ensemble.

En entrant, le shou avait le visage radieux, rayonnant d’une aura amoureuse, tandis que le gong arborait un pansement visible sur le front.

À peine assis, le shou entendit des chuchotements autour de lui : « Que s’est-il passé avec la blessure sur le front du directeur ? Il ne s’est pas fait frapper, si ? »

Le responsable de projet, entendant cela, expliqua en souriant : « Impossible, notre directeur était champion de sanshou (NT : boxe chinoise) dans sa jeunesse. »

Le shou : « ?? »

À ce moment-là, la collègue testeuse de logiciels s’approcha et demanda au shou : «Comment est le cours de Python que tu as acheté la dernière fois ? Est-ce que c’est efficace? »

En entendant cela, le shou se mit en colère et massa son dos endolori en disant, amer : «Efficace, mon œil ! Ce n’est qu’une arnaque ! »

La collègue testeuse, en entendant cela, abandonna instantanément l’idée d’apprendre.

 

Ainsi, cette histoire nous enseigne une leçon : Les cours en ligne comportent des risques, Apprendre demande de la prudence.

 

Fin de l’histoire principale

 

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L'auteur a quelque chose à dire :

À l’origine, je griffonnais n’importe quoi sur Weibo, et sans m’en rendre compte, j’ai écrit un texte aussi long. J’espère que cela vous a apporté un peu de joie.

 

Traduction: Darkia1030

 

 

 

 

 

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