Python - Chapitre 6
Le shou quitta le bureau dès la fin de son travail et se précipita chez le gong pour lui demander des comptes.
Le gong lui avait envoyé à l’avance son adresse et le code de la porte de son domicile. Le shou pénétra facilement chez lui.
Lorsqu’il entra, le gong était dans la cuisine. Le shou, furieux, s’avança pour l’affronter.
Sans même lever la tête, le gong demanda : « J’ai préparé des petites écrevisses au treize épices. Tu en veux ? »
Le shou hésita, puis répondit : « J’en veux. »
Manger d’abord, puis régler ses comptes plus tard, songea-t-il.
Les écrevisses préparées par le gong étaient délicieuses et plus propres que celles des étals de rue. Le shou ne s’attendait pas à ce que ce gong, malgré son allure débraillée, soit aussi doué pour les tâches domestiques.
Comme le dit le proverbe, « Quand on mange le pain de quelqu’un, on a du mal à le critiquer». Après avoir mangé la deuxième écrevisse, la colère du shou commença à s’apaiser.
Le gong rit de voir le shou décortiquer si lentement les écrevisses. Le shou, têtu, prétendit qu’il savourait avec soin. À peine avait-il fini de parler qu’une écrevisse déjà décortiquée fut glissée dans sa bouche par le gong.
Le shou mâcha, et le reste de sa colère s’éteignit, son cœur devenant aussi calme qu’un lac.
D’un ton paisible, il demanda : « Pourquoi ne pas m’avoir dit que le contrat était déjà signé ?»
Le gong ne chercha pas à cacher la vérité et répondit franchement : « Si je te l’avais dit, comment aurais-je pu te séduire ? »
La main du shou, occupée à décortiquer une écrevisse, trembla légèrement. Il ne dit plus rien.
Le shou s’accroupit dans la cuisine, retirant une à une les têtes des écrevisses pour les jeter dans les déchets triés, puis lava les casseroles et les bols.
Après avoir terminé, il constata qu’il était encore tôt. Il sortit son ordinateur et fit semblant de travailler en heures supplémentaires. Du coin de l’œil, il observa le gong en train de courir sur un tapis de course, le cœur légèrement troublé.
Après sa séance de sport, le gong avait transpiré abondamment et décida d’aller prendre une douche. Devant le shou, il retira son T-shirt, révélant un torse musclé et attrayant. Le shou, les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur, avala involontairement sa salive.
Le gong utilisa son T-shirt pour essuyer la sueur de son front et demanda au shou : « Tu veux prendre une douche avec moi ? »
Le shou secoua la tête. Une telle scène était trop osée pour lui, il craignait de ne pas pouvoir la supporter.
Le gong n’insista pas et entra seul dans la salle de bain.
Bientôt, on entendit le bruit de l’eau qui coulait. La concentration du shou, occupé à écrire du code, fut soudainement perturbée par ce son, comme si ses pensées avaient été emportées par le flux de l’eau, laissant place au chaos.
Il entendit une voix venir de la salle de bain : « Cheng Xu, passe-moi la serviette à l’entrée !»
Le shou, mal à l’aise, ferma son ordinateur et se précipita vers la porte de la salle de bain. Il poussa la porte et tendit la serviette à l’intérieur.
Au moment où il tendit la serviette, son poignet fut saisi et il fut tiré à l’intérieur de la salle de bain emplie de vapeur.
Le shou était plaqué contre les carreaux lisses du mur de la salle de bain, sa chemise à carreaux encore sur le dos, mais déjà trempée et collée à sa peau. Le bas de son corps était nu, et il était en train d’être pénétré rapidement par le membre imposant du gong derrière lui.
La douche au-dessus d’eux n’était pas fermée, et l’eau coulait en filets, l’empêchant d’ouvrir les yeux. Tous ses sens étaient concentrés sur l’endroit où il était étiré. Le shou, le postérieur offert, gémissait et suppliait : « Tu… tu... vas plus doucement, c’est trop rapide…»
Le gong l’enlaça par-derrière sans ralentir ses mouvements. Il embrassa malicieusement la joue du shou et feignit un ton résigné : « Si je vais trop lentement, on dira que je ne suis pas doué. Je dois redoubler d’efforts. »
Sur ces mots, il donna une poussée plus profonde encore, et le shou ne put s’empêcher de crier.
Cette nuit-là, le shou jouit deux fois dans la salle de bain. Une fois sorti, il eut un troisième orgasme dans le lit, puis, en retournant dans la salle de bain pour se nettoyer, il fut de nouveau pris une quatrième fois.
Le shou finit par s’évanouir de plaisir.
Le lendemain, le gong le déposa en voiture devant son entreprise. Avant de descendre, le shou déclara faiblement : « Pour les prochains jours, évitons de nous voir, sinon je vais finir avec une déficience rénale. »
Le gong hocha la tête, sans qu’on sache s’il avait vraiment écouté.
Traduction: Darkia1030
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