HSAV - Chapitre 184 - Quelque chose ne va pas avec ces préliminaires.

 

Le ciel était légèrement lumineux, mais la clarté environnante était si ténue qu’il était presque impossible de savoir s’il s’agissait du petit matin ou du crépuscule. Xiao YuAn fixa le voile doré devant lui et eut l’étrange sensation que cette scène lui était étonnamment familière. Alors qu’il inclinait la tête pour observer les alentours, il ne put s’empêcher de jurer intérieurement.

N’est-ce pas ma chambre ?

Je suis… Je ne suis pas mort ?!!!

Des souvenirs du passé affluèrent soudain dans son esprit tandis que Xiao YuAn s’asseyait brusquement. Ses cheveux noirs et soyeux glissèrent sur ses épaules et s’éparpillèrent devant ses yeux. Probablement à cause de son mouvement soudain, la personne allongée à côté de lui sembla dérangée et laissa échapper un murmure d’inconfort.

Xiao YuAn tourna la tête et fut surpris de voir Yan HeQing endormi à ses côtés. La lumière de la chambre s’intensifia progressivement, révélant qu’il s’agissait bien du petit matin.

Alors qu’il observait Yan HeQing, Xiao YuAn tendit la main et se pinça.

Merde ! Ça fait mal ! Il y a un bleu !

Ce n’est pas un rêve, ah ! Pas un rêve !!!

Alors, se pourrait-il que ces événements n’aient été qu’un cauchemar ?!

Yan HeQing et moi allons toujours bien, donc rien ne s’est passé ? Mais pourquoi la douleur, la souffrance et le sang frais qui coule sont-ils si clairement gravés dans mon esprit ? Et pourquoi ne puis-je pas l’oublier ?

Xiao YuAn fut un moment confus, mais la joie de retrouver sa vie l’submergea, le rendant si excité qu’il faillit éclater en sanglots. Il s’allongea sur le côté et enroula son bras autour de la taille de Yan HeQing. Alors qu’il ajustait sa posture et s’appuyait confortablement sur la poitrine de Yan HeQing, il remarqua quelque chose d’étrange.

Le visage de Yan HeQing était rouge. Il haletait et sa température corporelle était anormalement élevée. Ses sourcils étaient froncés, comme s’il faisait un cauchemar, et ses poings étaient serrés. « Que se passe-t-il ? A-t-il de la fièvre ? »

« Yan-ge ? Yan-ge ? » Xiao YuAn se leva en panique et toucha le front de Yan HeQing. Yan HeQing, dans un état second, sentit une trace de fraîcheur sur son front et se retourna inconsciemment pour se presser contre Xiao YuAn. Son souffle devint peu à peu plus lourd. Une « chose » chaude et ferme se pressa contre la jambe de Xiao YuAn, le remplissant d’horreur. Ce ne fut qu’alors qu’il comprit que Yan HeQing n’avait peut-être pas de fièvre.

Une telle excitation si tôt le matin. Est-il à sa limite ?

Yan HeQing cria le nom de Xiao YuAn dans un état second, et Xiao YuAn répondit à la hâte : « C’est moi, je suis là. Yan-ge, laisse-moi t’aider. »

Xiao YuAn leva la tête pour embrasser Yan HeQing, tout en tendant lentement la main vers la moitié inférieure de Yan HeQing. Cependant, qui aurait pu deviner que Yan HeQing bloquerait férocement sa bouche juste après avoir parlé, envahissant sans retenue chaque partie de sa bouche. Les mains de Yan HeQing déchirèrent impitoyablement les vêtements de Xiao YuAn, ravageant sa taille et ses fesses, laissant derrière lui des marques rouge vif sur le corps de Xiao YuAn. Le goût du sang remplit rapidement sa bouche et Xiao YuAn ne put supporter la douleur causée par la brutalité de Yan HeQing. Alors qu’il haletait, il repoussa inconsciemment Yan HeQing : « Yan-ge, ça fait mal ! Réveille-toi… tu me fais mal ! Merde ! »

' Ces préliminaires sont trop sauvages. Si on le fait jusqu'au bout, je mourrai dans ce lit ! '

Afin d'éviter le cas tragique du meurtre de son propre mari, Xiao YuAn pressa ses mains contre les épaules de Yan HeQing et le secoua plusieurs fois : « Yan-ge ! Bonjour! Daxiongdi (NT : petit frère)! Baobei (NT : bébé en Chinois), mon cher! Chéri! Mari! Mon mari! S'il te plaît, réveille-toi, je ne veux pas être baisé à mort, d'accord ? »

Après quelques secousses supplémentaires, Yan HeQing ouvrit lentement les yeux et cessa aussitôt de taquiner Xiao YuAn. Puis, il se redressa, comme frappé par une pensée soudaine, et une lueur de la compréhension illumina peu à peu son regard.

Xiao YuAn prit une longue inspiration et s’effondra sur le lit. La plupart de ses vêtements étaient en lambeaux, et les marques laissées sur son corps formaient un spectacle saisissant. Lorsqu’il leva les yeux vers Yan HeQing, il était sur le point de rire et de se plaindre, mais il s’interrompit soudain en voyant les yeux de Yan HeQing s’écarquiller, emplis d’une incrédulité totale.

 

Traducteur: Darkia1030

 

 

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