HSAV - Chapitre 192 - Je n'ai aucun regret dans cette vie après avoir transmigré dans ce livre, mais je veux coucher avec Yan HeQing.

 

 

A ce moment-là, à l’extérieur de la ville impériale du royaume du Sud de Yan, Xiao YuAn, agrippé de toutes ses forces à un grand arbre, affichait une attitude du genre « Je ne partirai pas ! Que vas-tu faire, hein ?! », tout en criant sans relâche : « J’ai le vertige ! Je ne remonterai pas dans cette fichue voiture ! »

Les gardes impériaux chargés de l’escorter essayaient de le raisonner en le tirant doucement : « Prince Xiao Jun ! Vous ne savez pas monter à cheval et vous refusez la calèche. Nous n’allons tout de même pas retourner au royaume occidental de Shu à pied, n’est-ce pas ?! »

Un autre garde, plus compatissant, tenta de le convaincre : « Prince Xiao Jun, une fois de retour dans le royaume occidental de Shu, vous serez toujours empereur. Vous serez au-dessus de tous, et pourrez faire venir le vent ou la pluie selon vos désirs. Alors pourquoi vouloir rester ici, dans un lieu si dangereux ? Ici, vous êtes sans cesse opprimé… Comment se fait-il que vous ne vous soyez pas encore suicidé ? »

Xiao YuAn déclara : « Je ne veux pas être l’empereur du royaume occidental de Shu, wuahh wuahh ! Je veux coucher avec Yan HeQing ! Si je ne peux pas dormir avec Yan HeQing, alors à quoi bon vivre ?! Je n’ai aucun regret d’être venu dans ce livre, mais je veux coucher avec Yan HeQing ! »

Les gardes impériaux restèrent pétrifiés.
Comment ose-t-il appeler Sa Majesté par son nom ?! Comment ose-t-il le railler ainsi ?!

Finalement, les gardes impériaux escortant Xiao YuAn durent déployer de grands efforts pour le forcer à remonter dans la voiture. Xiao YuAn tenta plusieurs fois d’en soulever le rideau pour s’échapper, mais il fut maîtrisé à chaque tentative.

Résigné, il se mit à chuchoter aux oreilles des gardes, tentant de les « empoisonner mentalement » : « J’ai consulté un devin, et il m’a dit que le destin de votre empereur est incomplet sans moi. C’est vrai ! Et laissez-moi vous dire : ne vous fiez pas à son apparence froide et sans cœur. En réalité, il rejoue le rôle du pauvre second protagoniste masculin ! Ha! Vous ne vous y attendiez pas, hein ? Et puis, mon Yan-ge est en fait un homme bien ! Une fois, il a lutté contre son propre désir pour ne pas me faire de mal. C’est du vrai amour, mes amis ! Ah, si seulement j’avais compris ses sentiments plus tôt ! »

Les gardes impériaux frôlaient la dépression nerveuse.

Cependant, à mesure que la voiture s’éloignait de la ville impériale, Xiao YuAn devint de plus en plus silencieux. Il souleva parfois le rideau, regardant derrière lui sans la moindre hésitation, comme s’il attendait quelque chose… ou quelqu’un. Peu à peu, il perdit tout entrain. Son cœur s’assombrit, son esprit s’embrouilla, et un vide douloureux s’installa en lui. Ainsi, tout au long du voyage, il continua de regarder en arrière, anxieusement, espérant voir apparaître celui qui ne vint jamais. Il goûta alors, dans le silence, les joies et les peines de la vie.

Quand il vit la ville impériale du royaume du Sud de Yan disparaître à l’horizon, si petite qu’il ne pouvait plus l’apercevoir même en se penchant hors de la voiture, une peur soudaine envahit son cœur.

Tian Xiang n’a-t-elle pas remis le tissu à Yan HeQing ? Celui où j’ai écrit “Je t’aime” ?

Allons-nous être séparés encore une fois ? Quand pourrons-nous nous revoir ? Dans quelques mois ? Une année ? Plusieurs années ? Et si je ne le revoyais jamais… dans cette vie ?

Ces pensées s’enracinèrent peu à peu dans son esprit, comme des aiguilles d’argent qui perçaient chaque recoin de son être, lui causant une douleur indicible.

Soudain, Xiao YuAn écarta le rideau de la voiture, le regard affolé. « Non, je dois y retourner. Je dois rentrer. Je veux voir Yan HeQing ! »

« Prince Xiao Jun ! » Les gardes impériaux n’eurent pas le temps de réagir que Xiao YuAn sauta brusquement hors de la voiture sans hésitation.

Bien que la calèche ne roulât pas à grande vitesse, le saut restait dangereux. Xiao YuAn tomba lourdement, roula plusieurs fois au sol, puis, ignorant la douleur, se redressa et se mit à courir en direction du royaume du Sud de Yan.

Les gardes impériaux tirèrent aussitôt sur les rênes pour arrêter les chevaux et se lancèrent à sa poursuite : « Prince Xiao Jun !! »

Mais soudain, surgissant des buissons bordant la route, plusieurs hommes vêtus de noir apparurent. En un instant, ils encerclèrent tout le groupe, bloquant complètement le chemin de Xiao YuAn.

Xiao YuAn recula de quelques pas, stupéfait, en fixant les gardes impériaux. De manière inattendue, ces derniers semblaient eux aussi désemparés. Tout en tirant leurs épées, ils crièrent aux hommes vêtus de noir : « Qui êtes-vous ?! Quelles sont vos intentions ?! »

Mais les hommes en noir restèrent silencieux. L’un d’eux observa attentivement Xiao YuAn, puis fit un geste. En un instant, sans communication ni avertissement, plusieurs d’entre eux dégainèrent leurs épées avec fureur. D’un mouvement tranchant et chargé d’une intention meurtrière implacable, ils dirigèrent leurs lames vers Xiao YuAn.

 

Traducteur: Darkia1030

 

 

 

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