HSAV - Extra 1.1 - La jeune secrétaire bien-aimée du président tyrannique.
Ce matin-là, lorsque Xiao YuAn se réveilla dans un état second, il roula, selon son habitude, vers la gauche.
Parce que Yan HeQing dormait sur le côté gauche.
Habituellement, dès que Xiao YuAn bougeait ne serait-ce qu’un peu, il lui mettait le bras autour. Mais aujourd’hui, quand Xiao YuAn se retourna, il ne put toucher personne.
Instinctivement, Xiao YuAn tendit la main et tapota le côté gauche du lit, mais il ne rencontra rien d’autre que le matelas. Il pensa qu’il s’était peut-être réveillé un peu confus et qu’il ne distinguait plus la gauche de la droite, alors il roula dans la direction opposée.
Au final, il ne rencontra toujours personne.
Xiao YuAn roula sans relâche, jusqu’à ce qu’il perde l’étreinte chaleureuse de la couette. Alors que le froid matinal s’infiltrait dans ses os, personne ne glissa Xiao YuAn sous la couette. À cela, Xiao YuAn se réveilla complètement.
Lorsque Xiao YuAn ouvrit les yeux, il cria inconsciemment « Yan-ge ». Mais à cet instant même, il demeura stupéfait.
Qu’est-ce que c’est ?
Ceci, ceci, ceci… où suis-je bon sang ?
Xiao YuAn se retourna alors et s’assit. Ses yeux se remplirent d’incrédulité et de choc tandis qu’il se demandait, pendant environ trois secondes, s’il devait d’abord s’inquiéter de l’endroit où il se trouvait ou être choqué par le lit dans lequel il se trouvait. Trois secondes plus tard, Xiao YuAn décida de réfléchir d’abord au lit.
Parce qu’il dormait dans un lit d’environ 10 m².
Oui, 10 m².
Il y a toujours un objet mentionné dans les romans classiques de President tyrannique : le lit King Size.
Comme si un PDG qui ne dormait pas dans un lit King Size n’était pas un vrai PDG.
En outre, la taille standard domestique d’un lit King Size était d’environ 2 m de long sur 2 m de large. Mais Xiao YuAn dormait alors dans un lit de 10 m².
Dix mètres carrés, mes amis !
Il y a définitivement quelque chose qui ne va pas !
Xiao YuAn : « Même si tu dors dans un lit de 10 m², pourquoi dois-tu dormir en plein milieu du lit ?! N’est-ce pas fatigant de monter et descendre tous les jours ? »
Une fois qu’il eut fini de réfléchir au lit, il commença à réfléchir à l’endroit où il se trouvait.
Le mobilier de la pièce avait l’air moderne et, lorsque Xiao YuAn toucha ses cheveux, il constata qu’ils étaient courts.
À cela, Xiao YuAn paniqua soudainement. Après être descendu du lit, il mit les pantoufles placées à côté et cria : « Yan-ge ! »
Soudain, on frappa à la porte de la chambre : « Monsieur, il est temps de se lever et d’aller travailler. »
Xiao YuAn hésita longuement, jusqu’à ce qu’il tende finalement la main pour ouvrir la porte.
Devant la porte se tenait un vieil homme aux cheveux blancs mais encore vigoureux. Celui-ci portait un costume noir avec un gilet gris argenté dessous, et les boutons de son col étaient tous fermés. Quand il vit Xiao YuAn ouvrir la porte, il s’inclina légèrement avec respect et dit : « Monsieur, le petit-déjeuner est prêt. »
Les yeux de Xiao YuAn s’écarquillèrent un instant et sa voix trembla : « Zhao… Zhao… »
Le majordome Zhao fronça les sourcils : « Quel est le problème, Monsieur ? Vous sentez-vous mal à l’aise quelque part ? »
« Rien, ce n’est rien. » Xiao YuAn prit une profonde inspiration et se pinça fortement. Lorsqu’il ressentit la douleur, il se calma.
Xiao YuAn se souvint soudain de quelque chose et se précipita dans la pièce. Tout en maudissant mentalement ce lit d’être si ridiculement grand, il mit un certain temps à atteindre l’oreiller. Puis il fouilla sous celui-ci jusqu’à ce qu’il trouve finalement un téléphone portable.
Xiao YuAn ouvrit la caméra frontale et le visage sur l’écran du téléphone sembla assez familier. Parce que c’était son propre visage. Xiao YuAn regarda alors son visage de gauche à droite, le frottant de temps à autre, jusqu’à ce qu’il se sentît enfin plus à l’aise. Après cela, il ouvrit précipitamment l’application de calendrier, et ce qu’il vit le fit se figer sur place.
Naturellement, il aurait été impossible pour Xiao YuAn d’oublier le jour où il s’était suicidé, et la date indiquée sur le téléphone, pour aujourd’hui, était le lendemain de son suicide.
*
« M. Xiao agit un peu bizarrement aujourd’hui. »
« Pourquoi, que s’est-il passé ? »
« Je viens de le rencontrer dans l’ascenseur et il m’a demandé où était son bureau. Puis il m’a demandé si je connaissais un homme du nom de “Yan HeQing”. »
« Eh bien, nous ne pouvons pas vraiment comprendre ce que pensent les gens riches. »
« Vrai. »
« Mais vous avez eu tellement de chance de rencontrer M. Xiao ! Je pense qu’il est si beau. Un jeune riche et prometteur. »
« Il est vraiment très beau. Il n’est pas arrogant et il sourit toujours à tout le monde ! Il est tellement charmant et parfait ! »
« Une personne simple ne recourt pas à parler en rond. Dis simplement que tu veux l’épouser ! »
« Vous voulez peut-être tous l’épouser, mais je suis différent.e. Je veux l’embrasser. »
« ??? »
*
Dix minutes après avoir pointé au travail le matin, chaque employé de bureau était prêt à se lancer dans ses tâches quotidiennes. Alors qu’ils chassaient la somnolence due au fait d’être restés éveillés tard la veille, ils se dirent : ‘Ahh, encore une foutue journée d’exploitation.’
À ce moment, deux secrétaires bavardaient sur l’actualité de leur Président à côté de la machine à café, quand soudain une toux se fit entendre derrière elles.
Les deux jeunes secrétaires avaient mauvaise conscience et furent mortes de peur. Lorsqu’elles aperçurent la personne derrière elles, elles devinrent encore plus effrayées et stupéfaites. Après l’avoir saluée, elles se précipitèrent vers leur bureau et se plongèrent dans le travail.
Bien que cette personne eût froncé les sourcils, elle ne leur reprocha rien. Elle prit simplement la tasse en porcelaine blanche posée sur le plateau, préparant habilement une tasse de café avec des gestes prudents. Après cela, cette personne sortit des bureaux pour se diriger vers l’ascenseur, se rendant au 26ᵉ étage.
Il n’y avait qu’un seul bureau au 26ᵉ étage. La personne, avec des papiers et le café à la main, frappa à la porte de ce bureau.
Puis, une voix familière vint de l’intérieur : « Entrez. »
Cette personne ouvrit la porte, fit quelques pas, posa le café et les papiers sur le bureau, puis dit avec un sourire : « M. Xiao, votre café. Ce sont les informations pour la réunion de demain, vous… M. Xiao, qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi avez-vous les yeux rouges ? Êtes-vous malade ? »
Xiao YuAn, afin de dissimuler son explosion émotionnelle, baissa la tête et tourna légèrement son visage de côté. Puis il répondit d’une voix étranglée : « Non… rien, c’est… je suis juste heureux. »
Xiao YuAn réprima la tristesse dans ses yeux, tendit la main et retourna le badge portant le nom de cette personne, suspendu à la lanière qu’elle portait autour du cou.
Sur le badge, trois mots figuraient : Yu Hong Xiu.
Xiao YuAn demanda alors : « Puis-je vous appeler Hong Xiu ? »
Hong Xiu sourit et répondit : « Qu’est-ce qui ne va pas aujourd’hui, M. Xiao ? Ne m’avez-vous pas toujours appelé ainsi ? »
Les yeux de Xiao YuAn rougirent de nouveau.
Dix minutes plus tard, le directeur du service des ressources humaines hurla en décrochant le téléphone : « Quoi ? Donner une augmentation à la secrétaire de M. Xiao ? Combien ? Quoi ? Le triple ?! Connaissez-vous le salaire de la secrétaire Hong Xiu ? C’est la secrétaire exclusive de M. Xiao, donc son salaire est déjà élevé ! Quoi ? M. Xiao lui-même a demandé une augmentation ? D’accord, d’accord, faites-le. Augmentez son salaire. Quoi qu’il en soit, cette entreprise ne manque ni d’argent ni de pouvoir ! »
Traducteur: Darkia1030
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