DPUBFTB - Chapitre 111 - Cycle du karma, la rétribution est inévitable (25)
Grand incendie, s’excuser, un baiser sous la lune
L'attrait du cours de jardinage était si grand que même pendant le cours d’activités de l’après-midi, les enfants firent tous l’école buissonnière. Ils restèrent chacun devant leur caisse, les yeux brillants d’attente, de peur de manquer le moment où les petites laitues germeraient et percerraient la terre.
Ils avaient déjà donné un nom à chaque petite laitue ; la fillette aux tresses et la petite aux cheveux courts se disputèrent même pour savoir laquelle de leurs laitues devait s’appeler « Tiantian» (NT : Douce-Douce), et, fâchées, boudèrent chacune de leur côté. Gan Tang, accroupi près de la fillette aux tresses, lui parla doucement pour apaiser le conflit.
Ayant tiré la leçon de la veille, où sa petite amie lui avait fait faux bond, Tian Guangbing rassembla tout son courage, s’approcha du petit garnement et lui tapota l’épaule : « Hé, on joue au basket ? »
Le petit garnement poussa un « ah » distrait, manifestement sans grand enthousiasme.
Tout son cœur était tourné vers la petite laitue dans la caisse. Du bout de son doigt, il tapotait la terre humide : « Monsieur Tian, dites, je viens de lui donner autant d’eau… elle ne va pas mourir, hein ? »
Tian Guangbing, jeune encore et sans grande expérience, ne comprenait pas bien pourquoi ces enfants pouvaient s’en prendre avec une telle cruauté à des êtres bien plus forts qu’eux, tout en éprouvant un attachement et une tendresse extrêmes pour des vies plus faibles encore que la leur.
Il chercha dans sa tête une réponse à la fois réconfortante et mesurée : « Non, bien sûr que non. Tu voulais bien faire, tu voulais seulement qu’elle boive beaucoup d’eau. »
« Vraiment ? »
Deux yeux noirs et brillants se fixèrent sur lui, emplis d’une innocence pure et enfantine.
« Bien sûr que c’est vrai. » Tian Guangbing, attendri par ce regard, adoucit involontairement sa voix. « Si tu lui parles souvent, elle saura ce que tu penses. Elle ne te répondra pas, mais elle t’entendra. »
Les yeux du petit garnement s’emplirent de curiosité. Il colla sa joue rebondie contre la caisse et lança, provocateur : « Tu es toute petite, toi. » Puis il éclata de rire, tout heureux.
Cette candeur absurde et enfantine arracha à Tian Guangbing un léger sourire.
« Mais je ne dis pas ça pour me moquer, hein. » ajouta le petit garçon en s’agrippant au rebord de la caisse, promettant très sérieusement : « Tu deviendras une très belle laitue, j’en suis sûr. Ne t’inquiète pas, je ne t’abandonnerai pas. »
Tian Guangbing songea soudain à la vie qu’avaient eue ces enfants avant de mourir, et une douleur lui serra le cœur.
La plupart d’entre eux n’étaient pas des enfants nés avec des malformations. Hormis deux petites filles dont la respiration sifflante et les lèvres bleuies révélaient des problèmes cardiaques congénitaux, les autres avaient été pleins de vie.
Le petit garçon devant lui, peut-être, n’était que le fruit d’une impulsion d’un jeune couple : la grossesse survenue, l’enfant mis au monde dans la confusion, puis, devant l’impossibilité de l’assumer, enveloppé dans une couverture et abandonné quelque part dans une rue animée, dans l’espoir qu’un autre porterait ce poids insoutenable de la vie à leur place.
Le petit garçon colla son oreille contre la terre humide. Après un moment, il s’exclama avec joie : « Elle m’a parlé ! »
Les autres enfants, alertés, l’imitèrent aussitôt. Ils se mirent à gazouiller devant leurs graines, et plusieurs jurèrent qu’ils avaient entendu les graines leur répondre.
Lorsque le vacarme monta, le petit garçon baissa la voix et dit fièrement à ses graines : « Regardez, je les fais marcher. »
Tian Guangbing éclata de rire.
… Au fond, ce n’était toujours qu’un petit garnement.
Ce jour-là, hormis l’incident du matin à la cantine, l’orphelinat baignait dans une paix inhabituelle.
Qin Ling reprit conscience un moment au dîner. Il avait une endurance admirable : il ne cria pas, se recroquevilla simplement en se couvrant les yeux, puis, soutenu par Gan Yu, monta dans sa chambre avant de s’évanouir de nouveau.
Après le repas, Liu Chengyin, ayant tout rangé, retourna dans le dortoir pour veiller sur Qin Ling avec son petit ami.
Chi Xiaochi et Gan Tang restèrent pour aider les enfants, si sales qu’on pouvait enlever une demi-livre de terre de chacun, à prendre leur bain.
Chi Xiaochi s’occupa des garçons, tandis que Gan Tang se chargeait des filles.
Sachant sa situation délicate, Gan Tang resta poliment derrière le lourd rideau à l’entrée de la salle de bain des filles et désactiva sa vision. De temps à autre, elle déplaçait son champ de perception vers le côté de Chi Xiaochi, afin de s’assurer qu’il n’y avait aucun incident.
Les fillettes savaient bien s’occuper d’elles-mêmes : elles se lavèrent soigneusement, jusqu’à sentir bon, et frottèrent même leurs petites robes avec du savon.
Rassuré, Gan Tang reporta son attention sur le côté de Chi Xiaochi.
À cette vue, son cœur se ramollit aussitôt.
Chi Xiaochi avait apporté un petit tabouret, une bassine d’eau tiède à la main. Assis à la porte de la salle de bain, il prit une à une les chaussures des garçons, couvertes de boue et de terre, puis retira sa propre chaussette gauche, la trempa dans l’eau tiède et nettoya chaque paire, minutieusement.
Il faisait cela comme s’il s’agissait d’une tâche tout à fait ordinaire, le front légèrement plissé, l’air un peu agacé.
Chi Xiaochi marmonna avec dédain : « Quelle bande de petits crasseux. »
Cela dit, il posa de côté une paire de baskets désormais propres.
Xi Lou observait lui aussi toute la scène.
Au fil du temps passé ensemble, il avait accumulé à l’égard de Chi Xiaochi une mer entière de récriminations, mais il dut reconnaître : « Tu n’es pas si mal, finalement. »
Chi Xiaochi lui lança un sourire éclatant : « Je suis très bien, moi. Tu veux essayer pour voir ? »
Xi Lou resta impassible, mais se donna mentalement deux grandes gifles.
Il ne fallait pas avoir la langue trop pendue, pourquoi aller complimenter ce sale type ? pensa-t-il.
Xi Lou ne dit plus rien, mais Chi Xiaochi se mit à le taquiner : « Si Song Chunyang revient, qu’est-ce que tu comptes faire ? »
Xi Lou répondit : « Des choses qui n’existent même pas encore, alors ne dis pas n’importe quoi.»
Chi Xiaochi jeta l’eau boueuse de son seau et prit un nouveau seau : « Les jeunes, il faut avoir des rêves. Moi, à mon âge, j’admire juste l’amour des jeunes comme toi. »
Xi Lou resta silencieux, refusant de donner à Chi Xiaochi la moindre occasion de détourner la conversation.
Chi Xiaochi sourit et baissa la tête pour continuer à nettoyer les chaussures.
Il était vraiment jaloux de Xi Lou et de Song Chunyang.
Après tout, Song Chunyang pouvait encore revenir.
Après la mort de Lou Ying, Chi Xiaochi avait rêvé, de nombreuses années plus tard, que celui qui était mort n’était pas Lou Ying mais lui-même.
À son réveil, il resta longtemps perdu dans ses pensées, se demandant : si c’était vraiment arrivé ainsi, est-ce que Lou, encore vivant, l’aurait aimé autant que lui l’aimait ?
En y pensant jusqu’au bout, Chi Xiaochi roula joyeusement sur son oreiller deux fois dans son lit.
… Tant que Lou ne l’oubliait pas, il serait heureux.
Alors qu’il pensait ainsi, il sentit soudain un picotement à la pulpe de ses doigts. Fronçant légèrement les sourcils, il ouvrit sa main droite et découvrit une petite coupure au niveau de l’articulation de son index.
Il se souvint avoir été piqué par une pelle l’après-midi, en aidant les petits garnements à creuser la terre. À l’époque, il n’avait rien senti ; maintenant, avec l’eau, ça devait piquer.
Il y avait des pansements prêts à l’emploi dans l’entrepôt. Il en prit un, et à peine avait-il ouvert l’emballage qu’une silhouette gracile apparut devant lui.
Gan Tang : « Je le fais ? »
Chi Xiaochi ne réfléchit pas longtemps et répondit en souriant : « Oui, vas-y. »
Gan Tang n’accomplit aucun geste inutilement sensuel. En ajustant le bord du pansement sur sa main, elle se contenta de caresser légèrement sa paume du bout des doigts.
Chi Xiaochi ressentit un léger picotement, retira sa main et se pencha pour ramasser les chaussures à moitié nettoyées. Gan Tang prit alors l’initiative de tenir ses chaussettes.
Chi Xiaochi : « Eh… »
Gan Tang dit doucement : « Assieds-toi. Si ta main blessée touche encore l’eau, elle pourrait s’infecter. »
Chi Xiaochi sourit, révélant des fossettes peu profondes: « Je suis juste censé te regarder nettoyer les chaussures ? Ce ne serait pas très galant de ma part de m’asseoir sans rien faire devant une dame. »
Gan Tang sourit également : « Tu peux juste regarder. »
Chi Xiaochi s’appuya contre le mur, le pied nu, levant la tête pour contempler la lune étrange. Gan Tang, elle, était accroupie devant lui, nettoyant les chaussures des enfants. Les rires et éclaboussures des enfants baignés d’eau arrivaient faiblement jusqu’à eux, créant une atmosphère d’une rare douceur et sérénité.
Il ne s’attendait pas à pouvoir avoir un moment de tranquillité ainsi, même dans un monde surnaturel.
Chi Xiaochi songea à ses pensées un moment, et un léger engourdissement s’empara de lui.
Il redressa légèrement son dos pour rester éveillé, mais Gan Tang dit : « Tu peux dormir. Je veille ici, ne t’inquiète pas. »
Xi Lou pensa : Veiller, mon œil… cette petite garce.
Xi Lou voulait prévenir Chi Xiaochi, mais se dit que l’idée qu’un frère et une sœur aient des sentiments pour la même personne semblait déjà assez étrange. Le jeune homme au nom de Chi ne le croirait pas forcément, et elle n’avait encore rien montré de plus. Mieux valait observer la situation.
Contrairement à Xi Lou qui observait en secret, Chi Xiaochi faisait confiance à Gan Tang et s’appuya contre le mur pour somnoler paisiblement.
Gan Tang nettoya soigneusement toutes les chaussures, jeta la paire de chaussettes sales de Chi Xiaochi, se lava les mains, prit délicatement sa cheville et lui remit ses chaussures, craignant qu’il ne prenne froid dans la nuit.
Ce geste dépassait légèrement les limites.
Les sonnettes d'alarme commencèrent à sonner dans la tête de Xi Lou, prêt à appeler Chi Xiaochi, mais il vit Gan Tang lever un doigt sur ses lèvres et murmurer : « Chut. »
Xi Lou fut surpris.
… Elle fait chut pour qui ? Pour moi ?
Chi Xiaochi somnolait tranquillement, la tête un peu instable. Gan Tang posa sa main contre sa joue, l’observa un moment, puis approcha ses lèvres et, en relevant ses cheveux, déposa un baiser silencieux sur son oreille droite.
Xi Lou : « … ?! »
Alors qu’il était encore stupéfait, Gan Yu apparut à son tour dans le couloir baigné de lune, immobile, comme s’il avait tout vu.
L’espoir s’enflamma instantanément dans Xi Lou.
Regarde ta sœur ! Regarde vite, ta sœur !
S'il te plaît, commence à te battre avec ta sœur ! S'il te plaît ! Merci !
Gan Yu fit exactement ce qu’espérait Xi Lou, avançant lentement vers eux, retirant ses lunettes dorées dont la chaîne effleura sa joue, produisant un léger bruit.
Il se tint à côté de Chi Xiaochi et, imitant Gan Tang, déposa un baiser sur son oreille gauche.
Xi Lou : « ……………………… »
Ses convictions s’effondrèrent en mille morceaux.
Ces deux baisers touchaient directement l’esprit, et Chi Xiaochi frissonna, levant la main pour masser son oreille gauche et attraper instinctivement quelque chose de chaud, qu’il plaça sur lui.
… C’était la veste que Gan Yu avait enlevée.
Les deux frère et sœur le regardaient en silence et avec tendresse, voulant lui faire comprendre qu’il n’avait pas à envier ou désirer quiconque : ils étaient là pour lui.
Pourtant, ils ne purent prononcer un mot.
À ce moment, Yuan Benshan sortit aussi du dortoir.
Il pensait que Gan Yu était sorta sans rien dire pour aller aux toilettes, mais connaissant son intérêt pour Chunyang, il ne put se détendre et le suivit, voyant juste à temps les frère et sœur autour de Chi Xiaochi en train de le regarder dormir, ne sachant que penser.
Il resta un instant figé, puis ne put s’empêcher de sourire et s’avança : « Comment se fait-il qu’il soit endormi ici ? »
« Il est trop fatigué, je suppose. » répondit Gan Tang naturellement. « Il a vraiment joué avec les enfants toute la journée. »
Yuan Benshan fit un signe de tête poli à Gan Tang pour montrer qu’il avait compris, puis souleva le petit chat hétérochromatique endormi en le tenant horizontalement.
Secoué par ce geste, Chi Xiaochi se réveilla et, en ouvrant les yeux, tomba sur le grand visage de Yuan Benshan.
Il pensa calmement : Putain, cauchemar.
Chi Xiaochi ferma de nouveau les yeux, se prépara mentalement pendant quelques secondes, puis se tourna et enlaça volontairement le cou de Yuan Benshan.
Yuan Benshan jeta un regard amusé à Gan Yu et Gan Tang, et dit sans montrer de réaction particulière : « Ne fais pas de bêtise, il y a encore des gens ici. »
Chi Xiaochi fit semblant de dormir : « … » Beurk.
Gan Tang et Gan Yu restaient calmes, chacun effleurant ses lèvres pour savourer le moment. Gan Tang les suivit à petits pas, afin d’empêcher Yuan Benshan de faire quoi que ce soit de déplacé à Chi Xiaochi.
Gan Yu reprit naturellement leur rôle et s’assit au bord du couloir.
Certains enfants, déjà habillés, sortirent peu à peu de la salle de bain, voulant jeter un dernier coup d’œil à leurs petits choux avant de dormir.
Gan Yu remit de l’ordre et mit longtemps à ramener tous les enfants au dortoir.
Cependant, lors du dernier recensement, il remarqua que deux enfants manquaient à l’appel.
… C’étaient ce petit garnement espiègle qui avait toujours besoin d'être réprimandé,et le petit gros qui avait déclaré vouloir manger la professeur Liu.
Depuis que Qin Ling avait été renvoyé de l'infirmerie, Yuan Benshan et Gan Yu étaient retournés dans leur dortoir d’origine.
Liu Chengyin et Tian Guangbing se tenaient la main, silencieux.
Ces enfants fantômes étaient vraiment pitoyables, mais que Qin Ling avait-il fait de mal ?
Il avait perdu un œil pour rien, et ils ressentaient de l’injustice pour Qin Ling.
… Mais quel raisonnement pouvait-on tenir avec des fantômes ?
Liu Chengyin était bouleversée, se demandant si la blessure de Qin Ling tiendrait jusqu’au lendemain, pensant que selon les règles, si la blessure survivait jusqu’au retour, toutes les blessures non mortelles seraient guéries, se demandant qui était cette femme vêtue de noir.
Elle avait interrogé beaucoup de personnes aujourd’hui ; tous disaient ne pas avoir vu de femme.
Était-ce vraiment une hallucination ?
Alors qu’elle se perdait dans ses pensées, une petite main ouvrit lentement la fenêtre de l’extérieur.
Or, la fenêtre était clairement verrouillée de l’intérieur.
Tian Guangbing, qui l’avait remarquée en premier, pâlit, posa sa main sur l’épaule de Liu Chengyin pour l’empêcher de regarder en arrière.
Mais il était trop tard : un téléphonophone fabriqué avec une bouteille en plastique roula de la fenêtre jusqu’aux pieds de Liu Chengyin.
À la seule vue de l’objet, son corps engourdit de moitié, et son cœur battit à tout rompre.
… Elle avait oublié que le petit garçon voulait continuer à jouer au « téléphone » avec elle aujourd’hui.
Heureusement, cette fois, il n’avait pas directement visé son téléphone…
Après tant de frayeurs, Liu Chengyin était étonnamment plus calme.
Comparé à la nuit précédente, ce n’était pas si terrifiant.
Elle se pencha pour ramasser le téléphone. Tian Guangbing voulut l’en empêcher, mais elle secoua la tête et le porta à son oreille.
« Professeur Liu, professeur Liu. Allô allô, m’entendez-vous ? »
Le téléphone rendait la voix de l’enfant étouffée et ajoutait un léger frisson de peur.
Liu Chengyin prit plusieurs grandes inspirations, redoubla de vigilance et répondit avec précaution : « Oui, je vous entends. »
Mais de l’autre côté du « téléphone », plus un bruit, le silence dura longtemps.
L’attente est toujours la plus éprouvante. Liu Chengyin pâlit, ses doigts agrippèrent fermement le bord du lit, les paumes couvertes de sueur froide, n’osant pas regarder par la fenêtre.
Se mettra-t-il en colère parce que j’ai encore « manqué notre rendez-vous » ?
Apparaitra-t-il de nouveau à la fenêtre avec ce visage effrayant ?
Est-ce qu'il—
Dans cette atmosphère étouffante, elle attendit un long moment avant d’entendre enfin la voix du petit garnement.
« Le professeur Lou a dit que lorsqu’on fait une erreur, il faut s’excuser. » bégaya-t-il, un peu embarrassé, « Désolé, professeur, je n’aurais pas dû vous effrayer exprès hier. »
Liu Chengyin, trop effrayée, fixa Tian Guangbing, qui était anxieux et lui demandait sans cesse ce qui avait été dit pour la rassurer.
Le « téléphone » crépita et passa à une autre personne.
C’était Ma Qing.
Le petit gros qui avait dit vouloir manger la professeur Liu.
Sa voix naïve résonna : « Professeur, merci pour le baozi ce matin. »
Liu Chengyin fut légèrement émue et murmura : « …De rien. »
Le « téléphone » fut passé à nouveau, et c’était le petit garnement qui répondit.
Il dit : « Hier soir, j’ai entendu le professeur Liu crier, disant qu’elle avait vu un méchant à la fenêtre. Aujourd’hui, je l’ai raconté au petit gros… »
Une protestation se fit entendre depuis l’extérieur : « Je ne suis pas gros ! »
« Professeur, n’ayez pas peur. » Le petit garnement écarta les grosses mains du petit gros et s’assit à ses côtés sur un chemin étroit sous la fenêtre, avec un certain aplomb masculin : « Vous pouvez dormir, nous vous protégeons dehors. »
Liu Chengyin parla longtemps avec les deux enfants par téléphone, jusqu’à ce qu’elle se couche aux côtés de Tian Guangbing dans le lit.
Ces deux enfants veillaient réellement sur elle à l’extérieur.
Cette sensation était à la fois subtile et émouvante.
Elle se blottit contre Tian Guangbing et s’endormit, étrangement rassurée.
Cependant, après un certain temps indéterminé, une odeur âcre et effroyable de brûlé la tira brusquement de son rêve. Elle bondit et saisit Tian Guangbing, encore un peu hébété, le tirant du lit.
Elle s’était levée trop rapidement. Les bruits crépitants et explosifs venant de dehors la firent se tenir pieds nus sur le sol, incapable de distinguer si elle se trouvait dans un rêve ou dans la réalité.
Jusqu’à ce que la porte soit frappée avec force, et que la voix de Chi Xiaochi se fasse entendre depuis l’extérieur : « Réveillez-vous ! Vite, réveillez-vous, il y a le feu ! »
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L'auteur a quelque chose à dire :
Même si je devais mourir, déjà cloué dans mon cercueil, je crierais quand même avec mes cordes vocales pourries depuis ma tombe, j'ai besoin de mettre à jour !
La vie quotidienne de LouChi en tant qu'éducateurs de leurs enfants~
Félicitations également aux frère et sœur pour leur double baiser réussi !
Traduction: Darkia1030
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